Cela fait maintenant un an que le COVID-19 fait des ravages dans le monde entier. Cette pandémie mondiale a créé une crise sanitaire et économique sans précédent. Le marché automobile français n’est pas passé entre les mailles du filet. Ce secteur se retrouve face à une baisse d’immatriculation de véhicules en avril 2021. Un communiqué publié début mai a annoncé un chiffre inférieur de 25,38 % à celui d’avril 2019.
Le marché français des voitures a baissé par rapport à 2019
Ce samedi 1er mai, un communiqué publié par le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA) a montré à quel point la crise sanitaire que traverse le monde et la France en ce moment a un fort impact dans de nombreux secteurs d’activité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 140 428 immatriculations de véhicules ont été enregistrées en avril 2020. Ce chiffre est inférieur de 25, 38 % à celui d’avril 2019. En avril 2019, le monde ne connaissait pas encore le COVID-19, en avril 2020, de nombreux pays étaient confinés pour stopper au maximum la propagation du virus.
Tous les constructeurs sont touchés par cette crise. L’année 2020 a été très particulière, entre confinements et couvre-feu, les Français ont dû s’adapter, l’imiter leurs déplacements et leurs dépenses. Le groupe Renault a vendu 29 935 véhicules en 2020, un chiffre inférieur d’environ 30 % à ceux de 2019. À l’étranger, les constats varient, mais sont tous en baisse. Par rapport à 2019, Volkswagen a limité la baisse de ses ventes à 15,80 %, Ford, quant à lui, a subi une baisse de 42,99 %. Nous sommes en 2021 et nous sommes à nouveau confinés pour le mois d’avril, malgré cela, le marché de l’automobile reprend des forces. Comparé à la période de janvier-avril de l’année dernière, ce marché a bondi de 50,96 % sur les quatre derniers mois.
L’industrie française reprend des couleurs en ce mois d’avril 2021
L’industrie française en général semble surmonter les perturbations ayant été engendrée par l’épidémie de la Covid-19 depuis 1 an. Un plan de relance a d’ailleurs été annoncé. Contrairement aux commerces, au secteur du tourisme ou de la culture, les chefs d’entreprises dans l’industrie semblent retrouver le sourire. En mars dernier, un record d’embauches de contrat de plus d’un mois a été enregistré. L’activité industrielle retrouve une bonne santé. Les usines de manutention voient à nouveau leurs salariés s’activer, leurs machines fonctionner. Les charges lourdes passent à nouveau de pont roulant en pont roulant, les produits terminés voient le jour et surtout, trouvent acheteurs. Face à cette reprise plutôt soudaine, certains éléments se trouvent en état de pénurie. C’est le cas des composants électroniques indispensables pour la production de véhicules.
Une pénurie de composants électroniques qui vient bouleverser les ventes de voitures neuves
La pandémie est toujours présente et de nombreuses restrictions sont encore appliquées dans le monde entier. Ces restrictions continuent d’avoir un impact sur les ventes de voitures. La pénurie de composants électroniques est mondiale, elle affecte donc tous les pays et leurs productions de voitures neuves. Certaines usines produisant ces composants en particulier sont à l’arrêt, cela entraîne alors de nombreux retards dans les livraisons de véhicules.
Les particuliers connaissent les difficultés que traversent le monde de l’automobile et se tournent vers l’occasion. Sur le marché, ce sont les ventes des véhicules d’occasion qui se portent le mieux avec 523 966 immatriculations. Les ventes des voitures hybrides se portent, elles aussi, plutôt bien. Elles représentent 24 % de part de marché, elles se rapprochent de près des ventes de véhicules utilisant du diesel. Les mois à venir vont être décisifs pour le secteur de l’industrie, mais surtout pour les commerces, le secteur du tourisme et de la culture. Dans le milieu de l’automobile, nous espérons que les frontières seront à nouveau ouvertes et que les voyages seront autorisés. Les loueurs de courte durée croisent les doigts.