Bien choisir sa SCPI

L’épargne, depuis que les taux sont ridiculement bas, a perdu de son intérêt. Pour se constituer un petit pécule et un patrimoine à transmettre à sa famille, la tendance est à l’investissement immobilier. Mais là encore, rien n’est gagné d’avance. Encore faut-il savoir où investir, et comment. La SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, si on fait les choses bien, peut s’avérer lucrative. Mais, SCPI à capital fixe, ou variable ?

L’investissement en SCPI

C’est un placement qui n’a plus grand chose à prouver. Le principe est simple. On achète des parts au sein de la SCPI, qui investit les sommes reçues de ses souscripteurs dans des biens immobiliers : immeubles de bureaux, locaux commerciaux, etc. Les meilleures SCPI ont un parc immobilier diversifié afin de limiter les risques. C’est la société de gestion qui se charge des procédures de location. Le souscripteur reçoit un dividende trimestriellement, au prorata du nombre de ses parts. Le rendement observé depuis ces cinq dernières années tourne autour de 5%.

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La SCPI à capital variable

C’est l’investissement le moins risqué, puisque seule la valeur des biens immobiliers définit le prix d’une part. La spéculation est donc exclue et l’investisseur est protégé d’un effondrement du prix de ses parts. En cas de revente des parts, c’est la SCPI qui se charge de trouver des acquéreurs. C’est un investissement plus tranquille, dénué de risques et de responsabilités.

La SCPI à capital fixe

Le capital, constitué des différentes souscriptions, est inscrit dans les statuts de la SCPI à capital fixe. Si ce montant peut être revu à la hausse, il faut toutefois respecter certains impératifs. Seule la SCPI peut décider de modifier son capital. Une fois celui-ci atteint, pour le changer, il faut que le montant de l’augmentation précédente ait été investi à hauteur de 75% minimum dans l’immobilier. Une fois le nouveau capital défini, c’est le nouveau prix des parts qui fixe le prix des anciennes.

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De même, une fois le capital atteint, il est impossible pour le souscripteur d’acquérir de nouvelles parts. S’il veut augmenter son capital, il devra passer par le marché secondaire et acheter les parts que d’autres souhaitent vendre. C’est la loi de l’offre et de la demande qui régit ce marché.

L’investissement en SCPI à capital fixe est plus risqué, car le prix des parts peut s’effondrer si personne ne veut les acheter. Mais il est aussi plus lucratif, car des parts convoitées verront leur prix augmenter, quelle que soit la valeur du bien immobilier

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